alternatives ehpadÊtre aidé pour se maintenir à domicile, dans son environnement familier pour garder ses repères et ses souvenirs, rester autonome le plus tard possible, choisir ses activités et son quotidien… Les raisons d’éviter la maison de retraite sont multiples et de plus en plus de Français souhaitent désormais trouver une alternative à l’EHPAD.

Dans cet article, nous avons listé les 9 solutions pour celles et ceux qui refusent de vieillir dans un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes :

Que vous soyez vous-même senior ou que l’un de vos proches soit à présent trop âgé pour rester dans son logement actuel, découvrez chacune des alternatives à la maison de retraite traditionnelle, ainsi que les aides financières et dispositifs qui pourraient vous intéresser en poursuivant simplement la lecture de cet article.


Les solutions alternatives à l’Ehpad, combien ça coûte ?

Il existe plusieurs solutions pour éviter d’aller en Ehpad. En revanche, l’une des principales inquiétudes au moment de faire un choix est le coût.

Ainsi, nous avons listé les différents types d’hébergement adaptés aux personnes âgées ainsi que le coût moyen constaté.

Types d’hébergement
Coût moyen constaté
Comment ça marche ?
EHPAD 2.183€ par mois en 2021 Les Ehpad accueillent des personnes ayant une dépendance totale ou partielle de soins ou d’assistance pour leur vie quotidienne.
Aide humaine à domicile pour le maintien dans le logement Entre 583€ et 1.939€ par mois selon l’âge Vous bénéficiez d’une aide à domicile pour vous aider dans les gestes de la vie quotidienne : ménage, toilette, repas…
Résidences seniors 923€ pour un studio à 1.528€ pour un 3 pièces Vous vivez dans un appartement en tant que locataire tout en bénéficiant des services de l’établissement (ménage, restauration, coiffeur…).
Résidences autonomie 688€ pour un studio à 787€ pour un 2 pièces Le fonctionnement est identique à la résidence autonomie, sauf qu’elles dépendent du secteur public ou du secteur privé non lucratif.
Habitat inclusif Montant du loyer équivalent au prix du marché pour le même type de logement Vous vivez dans un appartement avec des espaces de vie en commun. La particularité de l’habitat inclusif est que des projets de vie sociale doivent être établis en commun avec les autres habitants (prise en charge commune d’un garde de nuit par exemple).
Habitat partagé accompagné 1.600€ par mois Comparable à une colocation, chacun dispose d’une grande chambre avec douche et toilettes. Des auxiliaires de vie sont présents en permanence pour assurer l’aide à la toilette, le ménage, l’entretien du linge, les animations…
Béguinage Entre 450€ et 750€ par mois
Ensemble pavillonnaire, souvent des petites maisonnées de plain-pied, doté d’une cour extérieure centrale. Des services collectifs sont proposés (conciergerie, restauration, animation…).
Hébergement chez un accueillant familial Reste à charge d’environ 1.100€, une fois les aides déduites Vous vivez sous le même toit que l’accueillant familial (professionnel agréé par le conseil départemental). Vous partagez les repas, les sorties et les activités. Votre accueillant peut vous aider dans les actions du quotidien (lever, coucher, toilette…).
Colocation intergénérationnelle La personne âgée reçoit un loyer modeste par rapport au prix du marché en échange de services rendus par le locataire En tant que senior, vous mettez à disposition une partie de votre logement pour un loyer modeste. En contrepartie, le jeune locataire s’engage à rendre des petits services et assure une présence régulière.
Changer de logement Variable selon les loyers pratiqués dans la zone géographique et les besoins Vous recherchez un logement plus adapté à vos besoins : de plain-pied, proche des commerces, à proximité de la famille…

 

Maintien à domicile : aide humaine, travaux et Ehpad à domicile

Le maintien à domicile est le type d’hébergement privilégié par les Seniors. Selon l’Insee, 96% des hommes et 93% des femmes vivaient à domicile en 2016.

Cette tendance est également valable pour les personnes de 80 ans et plus. Toutefois, cela nécessite souvent de faire appel à une aide à la personne et d’effectuer des travaux d’aménagement ou de sécurisation du logement. En parallèle, un nouveau mode d’hébergement se développe depuis quelques années, l’EHPAD à domicile.

 

Faire appel aux services d’aide à la personne, au portage des repas…

En France, l’âge moyen de perte d’autonomie est de 83 ans (source). Pour les Seniors qui souhaitent rester vivre à domicile le plus longtemps possible, il est souvent nécessaire de mettre en place un accompagnement pour les actes de la vie quotidienne comme la préparation des repas, le ménage ou bien encore l’aide à la toilette.

Faire appel à une aide humaine lors du maintien à domicile des personnes âgées représente un coût important. Cependant, des aides financières peuvent être sollicitées :

    • L’Allocation personnalisée à l’autonomie : plus d’un million de personnes bénéficient de l’APA, dont 60% dans le cadre d’un maintien à domicile. Selon le degré de dépendance, le montant de l’APA varie de 705,13 euros à 1.807,89€.
    • Portage des repas : selon votre département de résidence, l’aide au repas peut prendre la forme de livraison de plateau-repas à réchauffer directement au domicile de la personne âgée ou d’une prise en charge des repas dans un foyer restaurant.
    • Aide ménagère : dans le cadre de la perte d’autonomie et du maintien à domicile, le département ou la caisse de retraite peuvent prendre en charge le coût d’une aide ménagère.

Comment coûte le maintien à domicile ?

Selon l’âge de la personne concernée par le maintien à domicile, le coût varie.

En effet, les besoins évoluent en fonction de l’âge (source francetvinfo.fr) :

    • 583 euros par mois en moyenne entre 65 ans et 75 ans
    • 748 euros par mois en moyenne entre 75 à 85 ans
    • 1.939 euros par mois en moyenne au-delà de 85 ans

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Aménager de son logement pour bien vieillir chez soi

Selon une étude de l’Ifop, 85% des Français souhaitent vieillir à domicile. C’est donc la première alternative à l’EHPAD que nous détaillerons dans cet article.

Vieillir chez soi est possible, à condition d’aménager son logement pour le rendre plus sûr. Et pour cause, l’un des plus gros risques à rester dans sa maison ou son appartement quand on est senior est la chute ! Rarement anodines, elles peuvent entraîner des traumatismes, voire des fractures, notamment du col du fémur. Il est possible de solliciter des aides au maintien à domicile.

Salle de bains, chambre, séjour ou salon… Voici quelques mesures simples et rapides à mettre en place dans chaque pièce de votre logement :

    • Améliorez la circulation dans votre habitat en retirant tous les obstacles potentiels (fils électriques d’une lampe ou du téléphone fixe, plantes, etc.).
    • Empêchez les glissades en enlevant les tapis (ou en optant pour des modèles antidérapants, notamment dans la douche ou la baignoire), en recouvrant les surfaces à risque comme le carrelage ou le parquet vitrifié et en plaçant des nez de marches antidérapants.
    • Ajoutez des points d’appui en installant des rampes dans la salle de bain et les escaliers, des barres d’appui ou encore un siège de douche mural par exemple.
    • Pensez également à l’éclairage, essentiel pour éviter les chutes, et aux équipements et ustensiles qui facilitent la vie (placards abaissables, étagères coulissantes, canne tripode, montre téléalarme, etc.).

Pour vous accompagner dans l’aménagement de votre domicile, n’hésitez pas à vous rendre dans un CICAT (centre d’information et de conseil en aides techniques). Des professionnels sont là pour vous orienter vers le matériel le plus adapté à votre situation (sans intérêt commercial).

Vous pouvez également demander l’avis d’une ergothérapeute. Ce professionnelle viendra à votre domicile pour un état des lieux et vous proposera des solutions personnalisées.

Tournez-vous vers la caisse de retraite complémentaire Agirc-Arrco si vous en dépendez : le diagnostic « Bien chez moi » vous coûtera 15€. Pour les autres, l’association Soliha offre le même type de prestation.

Voici également une série de vidéos particulièrement intéressantes et complètes pour :

Comment financer les travaux d’aménagement ?

Selon la nature des travaux, le budget nécessaire peut être important. Par exemple installer un monte-escalier coûte en moyenne entre 3.000 euros et 10.000 euros. Des aides pour financer un monte-escalier existent.

Autre exemple si vous souhaitez changer votre baignoire en douche, il vous en coûtera en moyenne entre 2.300 euros et 3.600 euros. Là aussi, des dispositifs pour rénover sa salle de bains peuvent être sollicités.

Quels que soient les travaux envisagés, il est important de faire des devis afin de comparer les offres des professionnels près de chez vous.

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L’EHPAD à domicile, une solution vouée à se développer

L’EHPAD à domicile est une solution encore trop peu présente en France, mais elle a toutefois sa place dans cet article, car elle est vouée à se développer dans les années à venir.

Son principe est simple : il s’agit de proposer aux seniors qui le souhaitent le même suivi, la même sécurité et le même accompagnement qu’en EHPAD, sans avoir à quitter leur domicile.

Après une évaluation de vos besoins, une personne issue de l’Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes va coordonner l’ensemble des professionnels de santé : infirmier, auxiliaire de vie, kinésithérapeute, etc.

Votre sécurité sera assurée par les outils technologiques (détecteurs automatiques de chute, téléassistance, installations domotiques, objets connectés, etc.). De cette manière, un suivi constant peut être mis en place.

Cela passe aussi par d’éventuels petits travaux d’aménagement et par l’humain (astreinte infirmière de nuit). Au-delà de l’aspect purement sécuritaire, vous pourrez également vous rendre ponctuellement à l’EHPAD pour profiter des animations, pour partager les repas avec des résidents ou pour vos consultations médicales. Enfin, en cas de besoin, vous pourrez être admis en urgence à l’EHPAD.

Quel est le coût de l’Ehpad à domicile ?

Le coût moyen en Ehpad “classique” était de 2.004 euros par mois en 2019 (source) et s’élève à 2.183 euros pour l’année 2021.

En ce qui concerne l’Ehpad à domicile, il revient moins cher, car la surveillance et l’aide à la personne ne sont pas permanent.

Voici l’exemple de l’Ehpad à domicile de la ville de Rennes :

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Choisir un nouveau logement plus adapté à la perte de mobilité

Quand il n’est vraiment pas concevable d’aménager son habitation, l’une des solutions est de déménager dans un logement mieux équipé.

Si vous envisagez cette alternative, deux possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez tout d’abord rester à proximité de votre ancien domicile. Cela vous permettra de conserver votre réseau de connaissances. Un atout important, car il n’est pas toujours simple de se faire de nouveaux amis ! Mieux, vous connaissez déjà le quartier et avez vos habitudes.

Vous pouvez également partir plus loin (voire très loin). En effet, vous rêvez peut-être d’un environnement plus calme, à la campagne ou à la montagne, de températures plus clémentes ou de vous rapprocher de vos enfants et petits-enfants.

Si vous déménagez dans une autre ville, il sera primordial de prendre en compte plusieurs facteurs :

    • La proximité des petits commerces, des services publics et des services de santé ;
    • Le réseau de transport en commun pour vous rendre dans les quartiers qui vous intéressent ;
    • L’offre d’activités adaptées aux seniors, qu’elles soient culturelles ou sportives ;
    • L’accessibilité de la commune (trottoirs larges et bien entretenus par exemple).

Pour vous guider dans votre choix, n’hésitez pas à vous appuyer sur les programmes comme « Petites villes de demain» qui soutient les commerces, valorise le patrimoine et implique un maximum les habitants dans les projets menés par le territoire.

Les 222 communes « Action cœur de ville  » sont également intéressantes puisqu’elles promulguent la réhabilitation des centres-villes, l’accessibilité et la mobilité, la mise en valeur de l’espace public et du patrimoine, ainsi que l’accès aux équipements et aux services publics.

Quant au label « Ville amie des aînés », il est à prendre avec des pincettes, car les critères à respecter pour l’obtenir ne sont pas publics.

Quel est le coût d’un changement de domicile ?

Dans un premier temps, il faut prendre en compte le coût du déménagement. Vous pouvez vous tourner vers votre caisse de retraite pour savoir si vous êtes éligible à une aide pour financer une partie du déménagement.

Le futur loyer est aussi un élément important à prendre en compte. Si vous souhaitez un logement plus adapté, plus proche de commerces ou dans un centre-ville, cela risque d’augmenter le prix de votre loyer.

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Les résidences seniors et les résidences autonomie

Dans les résidences seniors, sécurisées et adaptées, vous profiterez d’un appartement rien qu’à vous en tant que locataire. Vous pourrez avoir vos propres meubles et apporter votre touche de décoration personnelle, tout en bénéficiant des services proposés par l’établissement (ménage, blanchisserie, restauration, coiffeur, animations, sorties, activités sportives, etc.).

Rencontrer de nouvelles personnes y est donc plus facile qu’isolé en ville. Le revers de la médaille : la résidence senior n’est pas à la portée de tous. En effet, les charges et le loyer sont particulièrement élevés. Si cela ne vous freine pas, pensez tout de même à visiter l’établissement à différents moments de la journée et à discuter avec ses habitants avant de sauter le pas.

Combien coûte une résidence seniors ?

Pour déterminer le prix d’un logement en résidence seniors, plusieurs facteurs sont à prendre en compte, comme par exemple la zone géographique du logement, le standing de la résidence ou bien encore les services en supplément qui sont proposés.

Le prix moyen d’un logement en résidence seniors varie de 923 euros pour un studio à 1.528 euros pour un trois pièces. Il peut y avoir une forte différence selon les services proposés.


Les résidences autonomie, quant à elles, sont plus accessibles puisqu’elles dépendent du secteur public ou du secteur privé non lucratif. Elles sont organisées sur le même principe que les résidences seniors, mais le parc est globalement ancien et aurait bien besoin d’être rénové.

Combien coûte une résidence autonomie ?

Selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, le prix médian est de 688 euros pour un studio avec une petite cuisine, de 643 euros pour un studio avec cuisine isolée et de 787 euros pour un 2 pièces. Ces chiffres font état du prix médian en 2019.

Ces dernières années, les prix ont légèrement augmenté du fait des travaux de modernisation et de rénovation qui ont été jugés nécessaires.

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L’habitat inclusif, une alternative à la maison de retraite

L’habitat inclusif est destiné aux seniors et aux personnes en situation de handicap qui souhaitent un mode d’habitation partagé. Ainsi, si vous optez pour cette alternative à l’EHPAD, vous vivrez à plusieurs sous un même toit.

Bien évidemment, vous disposerez d’un appartement adapté au grand âge, mais vous aurez également accès à des espaces de vie communs et des services en lien avec le projet de vie sociale établi avec les autres habitants.

Quelle différence entre les résidences autonomie et l’habitat inclusif ? Les projets de vie sociale sont établis en commun avec les autres habitants. Par exemple, tout le monde se met d’accord pour faire appel à une personne qui sera présente la nuit et la charge est répartie entre tous les habitants. Ce point est vraiment la spécificité de l’habitat inclusif et ce qui le différencie également de l’habitat partagé ou du béguinage que nous verrons un peu plus loin.

Côté environnement, l’habitat partagé est au cœur des villes afin d’éviter le risque d’isolement et d’avoir facilement accès aux services publics, aux transports en commun et aux petits commerces.

Ce type de logement est en plein développement. Il ne faut donc pas hésiter à se renseigner sur les projets à venir de votre commune.

Quel est le prix d’un habitat inclusif ?

Si vous résidez dans un logement inclusif, vous pouvez prétendre à l’aide au logement. Cela signifie que le logement est conventionné.

Ainsi, le loyer maximum est fixé selon l’article R 353-16 du Code de la construction et de l’habitation comme pour tous les locataires qui résident dans un logement conventionné. Le loyer est réévalué selon l’Indice de référence des loyers (IRL).

Connaissez-vous l’aide à la vie partagée ? Il s’agit d’un dispositif qui est expérimenté depuis 2021. Concrètement, il s’agit d’une aide versée à chaque habitant à hauteur de 10.000 euros par an.

L’aide à la vie partagée permet de financer les projets collectifs de l’habitat inclusif concerné. Pour en bénéficier, il faut que l’habitat inclusif soit conventionné par le département (un projet doit être établi en lien avec le département).

Attention, même si l’aide à la vie partagée est versée à titre individuel, elle ne permet pas de financer des besoins personnels, telle que le financement d’une aide à la personne. Elle pourra être utilisée pour les animations ou les projets collectifs.

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L’habitat partagé accompagné, la colocation des seniors

L’habitat partagé accompagné est un peu la colocation des seniors. Ce type de logement regroupe 7 ou 8 personnes. Chacune dispose d’une grande chambre avec salle de douche et toilettes, avec accès à un extérieur.

Un vaste espace commun réunit salon, salle à manger et cuisine et permet de retrouver les autres résidents. Avec ce système, vous avez un maximum de liberté : vous pouvez ainsi organiser votre journée comme il vous plaît.

Les seules conditions :

    • Partager le déjeuner et le dîner avec les autres colocataires ;
    • Participer à la vie de la maison (préparation des repas par exemple).

Si vous perdez en autonomie, ne vous inquiétez pas ! Des auxiliaires de vie sont là 24 h/24 pour vous épauler au quotidien. Elles assurent ainsi l’aide à la toilette, le ménage, l’entretien du linge, les animations.

Plusieurs prestataires proposent des habitats partagés accompagnés. À titre d’exemple, découvrez le réseau Hapa ou bien encore Âges et Vie.

Bon à savoir : il existe même des habitats partagés accompagnés spécifiques pour les personnes atteintes de troubles cognitifs, comme la maladie d’Alzheimer.

Combien ça coûte de vivre dans un habitat partagé accompagné ?

Selon le prestataire Ages et vie, le coût est de 1.600 euros en moyenne par mois constaté au niveau national, une fois les aides déduites.

Cela comprend le loyer, l’alimentation et bien sûr les services d’aide à la personne.

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Le béguinage, un ensemble de logements au sein d’un espace clos

Initialement, le béguinage date du Moyen Âge et était un mode de vie collectif réservé aux femmes : les béguines. Il s’agissait d’un regroupement de logements individuels et de bâtiments communs (généralement un lieu de culte) au sein d’un espace clos. Aujourd’hui, le béguinage est ouvert à tous et a perdu sa dimension religieuse. En revanche, la philosophie d’entraide et de solidarité reste la même.

Concrètement, le béguinage se présente sous la forme d’un ensemble pavillonnaire, souvent une dizaine de petites maisonnées de plain-pied, doté d’une cour extérieure centrale. Ces logements sont parfaitement adaptés aux attentes des personnes âgées.

Vous trouverez également des commerces à proximité et pourrez surtout bénéficier de services collectifs : conciergerie, gardiennage, restauration, blanchisserie, animation… Si vous en avez besoin, vous pouvez bien sûr faire appel à une aide à domicile.

Le béguinage permet ainsi de profiter d’un environnement sécurisé et convivial pour rencontrer facilement d’autres seniors. La plupart ont une vocation sociale, par conséquent les loyers restent attractifs.

L’association Vivre en Béguinage est une mine d’informations sur le sujet. N’hésitez donc pas à consulter leur site internet !

Bon à savoir : le conseil départemental du Pas-de-Calais attribue un label « béguinage » aux projets immobiliers qui respectent des critères précis, vous assurant un logement adapté à vos besoins.

Quel est le prix d’un logement en béguinage ?

Lorsque le béguinage est géré par la collectivité locale, cette solution est l’une des moins chères et s’adresse notamment aux personnes possédant une petite retraite.

Comptez entre 450 euros et 750 euros par mois pour un logement en béguinage.

le béguinage

Photo en provenance du site vivre-en-beguinage.fr

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L’accueil familial, un professionnel agréé par le département

En optant pour cette solution, vous intégrerez le quotidien d’un accueillant familial en vivant sous son toit. Ce dernier est un professionnel, agréé par le conseil départemental, son logement doit donc répondre à de nombreux critères (décence, chambre de 9 m² minimum, habitation sans danger pour les personnes se déplaçant avec difficulté…).

Mais l’accueil familial ne se limite pas au simple hébergement du senior : les repas, les sorties à l’extérieur, les activités, ainsi que l’entretien de ses effets personnels sont également inclus. Durant tout votre séjour (car il est tout à fait possible de profiter de l’accueil familial à titre ponctuel), vous aurez accès à toutes les pièces communes. Votre accueillant pourra aussi vous aider dans les actes du quotidien si vous le désirez (lever, coucher, toilette, etc.).

L’accueil familial est une excellente alternative à l’EHPAD, car il est en moyenne 30% à 50% moins cher ! Mais ce n’est pas son seul atout. Vous profiterez d’une présence stimulante de jour comme de nuit et partagerez de vrais moments en famille. Le réseau CetteFamille peut vous aider à trouver un accueil familial près de chez vous.

Combien coûte un accueillant familial ?

En moyenne, la personne hébergée doit payer un reste à charge de 1.100 euros pour un accueillant familial, une fois les aides déduites.

Afin de connaître le coût d’un accueillant familial selon vos besoins, l’Urssaf met à disposition un simulateur. Si vous voulez voir concrètement ce que cela donne, n’hésitez pas à regarder cette vidéo :

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La cohabitation intergénérationnelle, partagez votre logement

La cohabitation intergénérationnelle est une dernière alternative à la maison de retraite. Si votre maison ou votre appartement est devenu trop grand pour vous, pourquoi ne pas le partager avec un jeune homme ou une jeune femme ? Généralement, il s’agit d’étudiants, car ceux-ci ont de plus en plus de difficultés pour se loger à petit prix.

Les deux parties peuvent tirer parti de cette situation :

    • De votre côté, vous restez chez vous, tout en profitant d’une présence rassurante. Votre locataire pourra même vous aider pour les tâches quotidiennes.
    • Du côté du jeune étudiant, il aura une chambre pour un prix modique. Plus son engagement à vos côtés est fort, plus son loyer baisse.
    • Et pour vous deux, vous vous enrichirez d’une interaction sociale bienvenue !

Attention, il s’agit ici de trouver un juste équilibre pour que tout le monde soit satisfait de la situation. Si l’étudiant a le devoir d’être un minimum présent et de s’investir dans de menus services, il n’a pas pour vocation à remplir le rôle d’une aide à domicile !

Vous n’avez pas besoin d’être propriétaire pour sous-louer une de vos chambres. Vous devez juste avertir votre bailleur de vos intentions. Celui-ci ne peut s’y opposer.

Si cette solution vous plaît, le plus simple est de vous tourner vers une association comme Cohabilis ou Ensemble2générations. Elles vous accompagneront dans toutes les démarches administratives et vous mettront en relation avec les personnes intéressées.

Des avantages pour la personne âgée et le locataire

Dans le cadre de l’habitat intergénérationnel, la personne âgée reçoit un “petit” loyer en échange de services rendus par le locataire.

Cette solution s’adresse principalement aux personnes sans perte d’autonomie, mais qui ont besoin d’une aide légère dans la vie quotidienne ou d’une présence.

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Aides financières pour ceux qui ne veulent pas vieillir à l’EHPAD

Si vivre dans un EHPAD représente un poids certain dans le budget des personnes âgées, ces solutions alternatives ne sont pas forcément plus économiques.

Heureusement, il existe des aides pour financer des équipements ou des travaux pour aménager votre habitation et des dispositifs pour se maintenir à domicile, payer le loyer d’une structure comme la résidence senior ou encore une nouvelle location meublée.

Voici une liste non exhaustive :

Une question, une situation financière difficile ? Prenez rendez-vous avec une assistante sociale pour faire un point ou dans un CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination en faveur des personnes âgées).

Selon les situations, plusieurs dispositifs peuvent être sollicités. Estimez vos droits à plus de 1.000 aides en utilisant le simulateur.

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Crédit photo : © StockUnlimited


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