La retraite, c’est la fin d’une carrière, mais aussi le début d’une nouvelle vie. Pour ne pas laisser le hasard décider pour vous (et pour le montant de votre future pension !), il faut être prévoyant et particulièrement vigilant au moment de la demande de retraite.

Dans ce dossier complet, nous vous présentons les erreurs les plus fréquentes à ne pas commettre :

  1. Ne pas anticiper la perte de revenus au moment du passage à la retraite
  2. Ne pas avoir bien calculé son âge de départ en retraite à taux plein
  3. Penser que le rachat de trimestre est forcément rentable
  4. Croire que la dernière année travaillée est prise en compte dans le calcul du salaire annuel moyen
  5. Oublier de faire sa demande de départ à la retraite ou s’y prendre trop tard
  6. Ne pas vérifier son relevé de carrière ou RIS (Relevé individuel de situation)

Mais nous verrons également quels sont les oublis ou fautes régulièrement retrouvés sur le relevé de carrière :

  1. Oubli de la période de congé maternité
  2. Manque des trimestres pour la naissance des enfants
  3. Absence de la majoration pour 3 enfants et plus
  4. Oubli des jobs d’été et autres petits boulots
  5. Omission des périodes travaillées à l’étranger
  6. Manque des trimestres pour service militaire
  7. Non-report des points en cas de chômage indemnisé ou d’arrêt maladie
  8. Non prise en compte du passage au statut cadre
  9. Fraude de l’employeur
  10. Mauvais taux de CSG
  11. Application (à tort) du malus Agirc-Arrco

Ne sabotez pas votre retraite ! Et n’oubliez pas que certains organismes peuvent vous accompagner dans vos démarches (caisses de retraite, cabinets privés).

 

Les erreurs à éviter pour sa retraite : du côté du futur retraité

Si vous envisagez ou êtes sur le point de faire votre demande de retraite, il est important d’éviter les erreurs les plus fréquentes.

 

1. Ne pas anticiper la perte de revenus au moment du passage à la retraite

La majorité des retraités perdent au moins 25 % à 30 % de revenus lorsqu’ils cessent leur activité professionnelle. Une perte relativement importante qu’il est possible de compenser un tant soit peu grâce à de l’anticipation.

Ainsi, à partir de 25 ans, et même si le sujet vous semble bien lointain, il convient de ne pas négliger votre future retraite et de la préparer dès les premières années professionnelles. Cela peut passer par l’ouverture d’un contrat d’assurance-vie. Cela permet d’épargner sans que le capital soit bloqué sur le long terme. Son rendement et sa fiscalité sont, en outre, avantageux.

Pensez également à bien classer vos papiers. Conservez toutes vos fiches de paie, même celles correspondant à des périodes d’activité très courtes (job d’été, CDD, mission d’intérim). Elles aussi vous permettent de valider des trimestres et d’augmenter le montant de votre pension !

Bon à savoir : acquérir une résidence principale le plus tôt possible est une bonne stratégie pour préparer sa retraite. En effet, une fois que vous aurez remboursé votre prêt, vous n’aurez plus de mensualités à payer ce qui vous permettra d’épargner davantage si vous êtes encore en activité et de réduire vos charges lorsque vous serez à la retraite. En outre, selon vos besoins, vous pourrez céder votre bien immobilier pour en acheter un plus petit. La différence de prix pourra ainsi contribuer au financement de votre retraite.

Quand sonne l’heure de la quarantaine, continuez à épargner. Vous pouvez par exemple augmenter vos versements sur votre contrat d’assurance-vie ou ouvrir un Plan d’épargne en actions (PEA) pour percevoir une rente défiscalisée. Le Plan d’épargne retraite individuel (PERIN) peut aussi être intéressant : il vous permet de vous constituer un capital générateur de rentes à la retraite tout en réduisant vos impôts dès aujourd’hui. Vous pouvez y verser des sommes issues de l’épargne salariale, de l’intéressement, de la participation ou de l’épargne personnelle.

À ce propos, renseignez-vous auprès de votre employeur sur les dispositifs d’épargne salariale (Plan d’épargne entreprise ou Plan d’épargne retraite entreprise collectif) qui sont en partie abondés par celui-ci. Si votre entreprise les propose, vous pourrez ainsi vous constituer un complément de revenu pour votre retraite.

Enfin, vous pouvez aussi envisager l’investissement immobilier locatif dont les loyers représenteront une source de revenus au moment de votre cessation d’activité.

À partir de 50 ans, les revenus sont souvent plus élevés. C’est l’occasion d’épargner davantage ! Augmentez vos versements sur votre assurance-vie, tournez-vous vers votre Plan d’épargne retraite, continuez (ou commencez) à investir dans l’immobilier locatif à crédit…

Enfin, lorsque vient le départ à la retraite, adaptez vos placements à votre nouvelle situation en optant pour la prudence et la sécurité.

 

2. Ne pas avoir bien calculé son âge de départ en retraite à taux plein

Vous allez fêter votre 62e anniversaire et êtes déjà dans les starting-blocks pour quitter votre emploi et profiter sereinement de votre retraite ? Halte-là !

Avant la réforme des retraites de 2023, l’âge minimum pour partir à la retraite était de 62 ans. Cela signifie qu’un travailleur peut demander sa retraite dès qu’il atteint cet âge. Mais attention ! Cet âge est progressivement repoussé à 64 ans suivant votre année de naissance.

En plus, pour bénéficier d’un taux plein, il ne suffit pas d’atteindre cet âge fatidique : il faut également que vous ayez cotisé le nombre de trimestres nécessaires selon votre année de naissance. Ainsi, il faudra avoir cotisé 43 ans à partir de 2027 pour toucher une pension complète.

Si vous ne remplissez pas ces conditions, une décote viendra réduire votre pension, il est donc particulièrement important d’être vigilant sur ce point.

N’hésitez pas à lire notre article détaillé sur l’âge de départ à la retraite et de tester le simulateur de départ à la retraite !

Bon à savoir : il est possible de partir à la retraite avant l’âge légal dans certaines circonstances (si vous avez commencé à travailler jeune (= longue carrière), si vous êtes dans la Fonction publique, si vous êtes en situation handicapé ou si vous êtes exposé à la pénibilité au travail). C’est ce que l’on appelle la retraite anticipée 

 

3. Penser que le rachat de trimestre est forcément rentable

Le rachat de trimestre est une option qui vous permet de bénéficier d’une retraite à taux plein dès que vous atteignez l’âge légal de départ à la retraite même si vous n’avez pas cotisé le nombre de trimestres nécessaires auprès du régime général des retraites.

Pour rappel, le montant de votre retraite de base dépend du nombre d’années travaillées et pour espérer toucher une retraite à taux plein, vous devez avoir cotisé pendant une durée minimale. Sinon, vous subirez une baisse de votre retraite.

La loi française vous offre la possibilité de racheter des trimestres de cotisation, afin de compléter votre durée d’assurance et ainsi profiter de votre retraite à taux plein. Mais le prix se compte en plusieurs milliers d’euros, il est donc important de vérifier la rentabilité de cet investissement.

Bon à savoir : le rachat d’un ou plusieurs trimestres est déductible de votre revenu imposable.

En bref, le coût net de votre rachat est-il intéressant par rapport à l’augmentation de pension obtenue ? Quel est le délai de retour sur investissement ? En d’autres termes, en combien d’années allez-vous récupérer la somme versée ? Et contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, ce n’est pas toujours pertinent.

 

4. Croire que la dernière année travaillée est prise en compte dans le calcul du salaire annuel moyen

Techniquement, vous pouvez partir à la retraite le 1er juillet, mais vous décalez cette date au 1er octobre afin de valider un trimestre complet et de profiter de vos revenus importants pour gonfler votre future pension ? Prenez garde, ce n’est pas tout à fait comme ça que cela fonctionne !

En effet, le salaire de l’année où vous partez à la retraite n’entre jamais en compte dans le calcul du salaire annuel moyen, qui est une donnée essentielle pour déterminer le montant de votre pension.

Par exemple, si vous partez le 1er octobre 2024, le salaire de 2024 est exclu. Mieux vaut partir le 1er janvier 2025 : ainsi, le salaire de 2024 est inclus s’il fait partie des 25 meilleures années.

 

5. Oublier de faire sa demande de départ à la retraite ou s’y prendre trop tard

Vous pensiez qu’une fois atteint l’âge légal de départ à la retraite, tout se faisait de manière automatique par l’administration et les services compétents ? C’est une erreur fréquente !

En réalité, pour toucher vos pensions, il faut en faire la demande vous-même. Un formulaire spécifique de demande de liquidation de vos droits doit être rempli auprès de toutes les caisses auxquelles vous avez cotisé pendant votre carrière. Votre dossier devra également comprendre de nombreux justificatifs. Et question délai, comptez environ 6 mois avant votre départ pour être certain que votre demande sera traitée en temps et en heure et ne pas subir de coupures de ressources.

Bon à savoir : le versement des pensions débutent à partir du mois suivant le dépôt de votre demande. Si vous attendez d’avoir quitté votre emploi pour vous atteler à ces démarches, ce sera autant de revenus manqués… Et il n’y a pas de rétroactivité !

 

6. Ne pas vérifier son relevé de carrière ou RIS (Relevé individuel de situation)

Selon le rapport de la Cour des comptes publié en 2021, un nombre de plus en plus important de dossiers de retraite comporte des anomalies. Pour être plus précis : 1 dossier sur 6 ! Vous vous demandez peut-être en quoi c’est problématique.

En fait, ces erreurs ont une incidence directe sur le montant des pensions versées, souvent en votre défaveur. Cela est d’autant plus gênant que la liquidation d’une retraite est le plus souvent irrévocable (en d’autres termes, une fois le montant validé, il est très complexe, voire impossible de revenir en arrière) et que la correction d’erreur de relevé de carrière est une démarche compliquée et chronophage.

Près des trois quarts des erreurs désavantagent l’assuré et se manifestent principalement par une pension moindre que ce qu’elle devrait être. En moyenne, le préjudice médian s’élève à 123 euros par an. Mais il y a pire : près d’une erreur sur dix implique une perte d’une valeur supérieure à 1.000 euros par an…

Après cette série de chiffres, vous n’en douterez plus : passer au crible votre relevé de carrière n’est pas une option !

 

Les erreurs pour la retraite du côté de l’administration et des caisses de retraite

Les erreurs à éviter pour la retraite ne proviennent pas systématiquement du demandeur. Ainsi, nous vous conseillons de prêter attention aux différents points listés ci-dessous.

 

7. Oubli de la période de congé maternité

Peut-être ne le saviez-vous pas, mais les indemnités journalières reçues durant votre ou vos congés de maternité ou d’adoption sont prises en compte par la plupart des régimes de retraite.

Bon à savoir : l’Agirc-Arrco précise tout de même que ces périodes d’arrêt de travail pour maternité doivent être d’une durée supérieure à 60 jours consécutifs et doivent interrompre une période elle-même prise en compte (activité salariée, chômage indemnisé, etc.) pour compter pour la retraite.

Observez donc attentivement vos périodes autour de la naissance de vos enfants et assurez-vous qu’elles sont bien comptabilisées. Si ce n’est pas le cas, fournissez les attestations d’indemnités journalières que vous avez reçues.

Le hic : l’arrivée de votre petit dernier ne date pas forcément d’hier et il peut être difficile de retrouver ces justificatifs édités par la CPAM. Dans ce cas, faites une copie de votre livret de famille pour faire valoir vos droits.

 

8. Manque des trimestres pour la naissance des enfants

L’arrivée d’un enfant entraîne automatiquement une majoration de vos trimestres :

    • Dans le privé : 8 trimestres par enfant.
    • Dans le public : 2 trimestres par enfant (pour ceux nés après 2004) et/ou 4 trimestres pour ceux nés avant.

Si ces trimestres ne sont pas mentionnés dans votre relevé de carrière, il est important de prendre contact rapidement avec votre caisse de retraite pour faire le point.

Bon à savoir : de nombreux organismes prennent en compte cette majoration uniquement au moment de la liquidation, mais mieux vaut être prudent et leur signaler cette absence avant !

 

9. Absence de la majoration pour 3 enfants et plus

En tant que parent de famille nombreuse (avec 3 enfants ou plus), votre retraite est majorée d’un pourcentage :

    • 10 % en plus pour les 3 premiers enfants ;
    • 5 % par enfant en plus.

Bon à savoir : ce dispositif ne doit pas être confondu avec celui que nous avons vu précédemment (= la majoration due à la naissance d’un enfant).

Cette disposition particulière s’applique aux deux parents, il faut donc vérifier si les deux membres du couple en profitent bien.

 

10. Oubli des jobs d’été et autres petits boulots

Si vous avez fait des petits boulots ou des jobs d’été au début de votre carrière, sachez qu’ils comptent pour votre retraite !

Si vous vous apercevez que les droits obtenus lors de ces activités n’apparaissent pas sur votre Relevé de situation individuelle, rapprochez-vous de votre caisse de retraite avec une copie des bulletins de salaire de ces périodes. Vous prouverez ainsi votre bonne foi : vous avez bel et bien cotisé.

 

11. Omission des périodes travaillées à l’étranger

Durant votre vie active, vous avez été expatrié et avez travaillé dans votre pays d’accueil ? Plusieurs cas de figure sont alors possibles.

Si vous avez travaillé dans un pays de l’Union européenne ou ayant une convention avec la France, vous avez acquis des droits à la retraite pendant cette période. Il se peut que ces droits n’apparaissent pas sur votre relevé de carrière. Il est donc important de conserver les documents qui attestent de ces périodes travaillées et de les transmettre rapidement à votre caisse de retraite.

En revanche, si vous avez travaillé dans un pays qui n’a pas de convention avec la France sur la retraite, vous ne cotisez pas au régime français de l’assurance vieillesse. Par conséquent, votre retraite française ne tiendra pas compte de cette période, même si vous payez des cotisations dans le pays où vous travaillez.

Bon à savoir : pour éviter de perdre vos droits à la retraite en France, il est fortement recommandé de vous affilier à la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Elle vous permet de continuer à cotiser au régime de base et aux régimes complémentaires Arrco et Agirc, via la CRE (Caisse de retraite des expatriés) et l’Ircafex (pour les cadres).

 

12. Manque des trimestres pour service militaire

Même si le service militaire a été aboli en France en 1999, peut-être avez-vous dû vous plier à cette obligation à l’époque. Eh bien, sachez que ces années passées à l’armée comptent pour la retraite ! Concrètement, chaque période de 90 jours effectués permet de valider un trimestre.

Il peut arriver toutefois que, comme pour les trimestres pour enfants, ces droits ne soient pas mentionnés dans votre relevé de carrière. Pensez donc à bien contrôler votre relevé de carrière. En leur absence, vous devrez présenter n’importe quel document prouvant cette activité, généralement un « extrait des services ». Ce justificatif s’obtient auprès du bureau des archives militaires de Pau.

 

13. Non-report des points en cas de chômage indemnisé ou d’arrêt maladie

Durant votre carrière, vous avez peut-être été demandeur d’emploi indemnisé ou en arrêt maladie. Ces périodes spécifiques sont prises en compte pour la retraite et doivent donc vous rapporter des points et des trimestres.

Tout d’abord, seuls les arrêts maladie de longue durée indemnisés, c’est-à-dire supérieurs à 60 jours, ont une influence. On compte un trimestre à la fin du 60e jour d’indemnisation en congé maladie, puis un trimestre tous les 60 jours (dans la limite de 4 trimestres par an).

Si vous êtes au chômage et que vous percevez l’ARE (Allocation de retour à l’emploi), vous cumulez bel et bien des points de retraite auprès de la caisse de retraite des salariés du privé Agirc-Arrco. Ces points sont calculés à partir de votre salaire journalier de référence.

Dans les deux cas, il peut arriver que votre caisse de retraite ne tienne pas compte de ces périodes. Ou pire, pour la seconde situation, qu’elle prenne pour base votre indemnité et non pas votre salaire. Il conviendra alors de prendre contact avec l’organisme pour rectifier le tir.

 

14. Non prise en compte du passage au statut cadre

Au cours de votre carrière, vous avez grimpé les échelons et avez décroché le statut cadre. Ce changement a un effet conséquent sur le montant de votre future pension. Et pour cause, avant 2019, et contrairement à aujourd’hui, la retraite complémentaire pour les non-cadres (Arrco) et celle pour les cadres (Agirc) n’étaient pas fusionnées.

Or, quand vous êtes passé cadre, vous avez cotisé pour les deux organismes et cela peut entraîner des « couacs » : seuls vos points Arrco sont pris en compte pendant un laps de temps et non pas les points Agirc.

Par conséquent, prêtez une attention toute particulière dans votre décompte à la date des premiers points Agirc : celle-ci doit correspondre à la date à laquelle votre statut a évolué.

 

15. Fraude de l’employeur

En vérifiant votre relevé de carrière, vous avez constaté un trou alors que vous étiez bel et bien en activité à ce moment-là ? C’est un événement relativement rare, mais cela arrive. Une des explications plausibles n’a pas payé ses cotisations pour votre retraite et a fraudé l’administration. Impossible pour votre caisse de retraite de savoir que vous travailliez : par conséquent, elle ne vous octroie rien.

Pour prouver votre bonne foi, vous devez transmettre vos bulletins de salaire. Des points vous seront alors attribués.

Bon à savoir : dans cette situation, vous ne pouvez récupérer que des points, mais pas de trimestres.

 

16. Mauvais taux de CSG

À la retraite, il existe plusieurs taux de Contribution sociale généralisée (CSG) selon votre revenu fiscal de référence (RFR) :

    • le taux zéro (exonération) ;
    • le taux réduit à 3,8 % ;
    • le taux médian à 6,6 % ;
    • le taux normal à 8,3 %.

Si vous avez droit à un taux réduit, mieux vaut vous assurer qu’il est bien appliqué, car une faute pareille peut entraîner une perte de plusieurs centaines d’euros par an.

 

17. Application (à tort) du malus Agirc-Arrco

Le malus Agirc-Arrco a été mis en place au 1er janvier 2019. Ce dispositif entraîne une baisse de 10 % de votre pension si vous partez à la retraite au moment où vous atteignez l’âge du taux plein, et ce, pendant 3 ans. Pour ne pas subir cette « décote », il faudrait repousser votre départ d’un an.

Bon à savoir : si vous avez un taux de CSG réduit, vous n’êtes pas concerné par cette mesure.

Si vous vous êtes plié à cette directive et que vous avez retardé votre cessation d’activité, il est important de vous assurer que le malus n’a pas été appliqué.

 

L’accompagnement au départ à la retraite pour ne faire aucun impair

Vous l’avez compris à la lecture de cet article : demander sa retraite implique d’éviter de nombreux pièges et se révèle comme une des démarches administratives les plus complexes en France. Pire, une faute ou une omission peut avoir un impact désastreux sur le montant de votre future pension. Si vous en éprouvez le besoin, sachez donc que vous pouvez vous faire accompagner pour monter votre dossier et vérifier votre RSI.

 

Les caisses de retraite

Premier interlocuteur de choix : le conseiller des caisses de retraite. En tant que bénéficiaire, vous avez droit à un entretien « information retraite ». Totalement gratuit, ce rendez-vous vous permettra de faire le point sur vos droits acquis et vous apportera toutes les réponses à vos questions.

Pour en profiter, il vous suffit de contacter votre régime de base ou votre complémentaire.

Bon à savoir : pour l’Agirc-Arrco, il faut contacter le Centre d’information conseil et accueil des salariés (Cicas).

Si vous faites partie des « polypensionnés », c’est-à-dire si vous avez cotisé à plusieurs régimes de retraite, rapprochez-vous du dernier organisme auquel vous avez été affilié ou celui qui vous a donné le plus de droits.

Bon à savoir : pour les régimes de retraite de la Fonction publique comme CNRACL, Ircantec, FSPOEIE, Mines, RAFP et Banque de France, consultez le site dédié de la Caisse des Dépôts, Ma retraite publique.

 

Les cabinets privés

Vous avez fait un parcours professionnel atypique et complexe ? Vos revenus sont (très) élevés ? L’intervention d’un cabinet spécialisé peut alors être pertinente. Et pour cause, ces experts peuvent vous aider à calculer tous vos droits et à éviter tous les écueils.

Mais contrairement aux conseillers des caisses de retraite, leur accompagnement est payant, et surtout relativement coûteux. Si le prix de départ est d’environ 500 €, il peut augmenter en fonction de la complexité du dossier jusqu’à atteindre plusieurs milliers d’euros.


Crédit photo : © JPC-PROD / Adobe


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