corps européen de solidaritéDepuis 2018, le Corps Européen de Solidarité (CES) est une nouvelle façon de s’engager dans un service civique. Il permet aux jeunes de prendre part à des projets qui ont du sens.

Le CES représente une opportunité exceptionnelle de participer à une aventure enrichissante et engagée. Actions de volontariat ou projet de solidarité, quelle que soit la mission, le choix est assurément large, en France mais aussi dans toute l’Europe !

Vous pouvez choisir entre :

Si vous êtes intéressé par le Corps européen de Solidarité, nul besoin d’avoir un niveau de formation ou d’étude élevé ou de parler plusieurs langues étrangères. Il vous faudra simplement remplir certains critères essentiels. Si les conditions d’éligibilité semblent peu nombreuses, elles sont malgré tout indispensables à votre inscription.

Le Corps européen de solidarité n’est pas une activité bénévole. En tant que volontaires, les jeunes bénéficient donc d’une indemnité, ainsi que d’un accompagnement personnalisé tout au long de leur mission.

Pour tout connaître sur le Corps européen de solidarité, les critères d’éligibilité, les modalités d’inscription, les formations disponibles avant le départ et la rémunération des participants, poursuivez votre lecture.


CES : qu’est-ce que le Corps européen de solidarité ?

Aventure humaine, envie de changement, don de soi, désir d’évasion, large choix de destination, obtention d’un certificat officiel… Autant d’arguments qui poussent les jeunes à se tourner vers le CES !

Les candidats pourront choisir entre le volontariat individuel, en équipe, ou encore un projet de solidarité aux thématiques variées. Ces avantages ne doivent toutefois pas faire oublier quelques impératifs : conditions à remplir, restrictions imposées ou encore suspension de certaines aides sociales.

Il existe 3 types de Corps européen :

Avant toute chose, vous devrez vous engager à respecter les principes du Corps européen de solidarité, à savoir :

    • Se conduire de façon irréprochable, dans le respect des efforts fournis par les organismes d’accueil, ainsi que celui des populations locales et de toute personne concernée par la mission.
    • Prôner le respect des droits de l’homme et de la dignité humaine, promouvoir la justice et l’équité au sein de la société (multiplicité, absence de discrimination, tolérance, égalité).
    • Se montrer respectueux vis-à-vis des populations, envers leurs cultures et leurs traditions, et encourager l’entraide et le partage des tâches.
    • Contribuer de façon positive aux missions, en étant solidaire et coopératif.
    • Ne commettre aucun acte mettant en danger la vie des autres, y compris la sienne.

 

Comment fonctionne le volontariat CES « classique » ?

Le volontariat donne la possibilité aux jeunes de participer à des missions gérées par des organisations, au profit de communautés et collectivités européennes.

Il permet aux volontaires de se familiariser avec une autre culture, de découvrir une langue étrangère et d’acquérir des compétences qui leur seront utiles à l’avenir. Le volontariat est surtout une merveilleuse opportunité de vivre une aventure inoubliable !

Ces projets ont pour vocation de venir en aide à des communautés ou à des personnes, en regroupant un large éventail de thématiques, parmi lesquelles :

    • l’accueil et l’intégration des migrants et des réfugiés ;
    • l’aide aux personnes en situation de handicap ;
    • la protection de l’environnement et de la nature ;
    • la lutte contre les exclusions ;
    • l’éducation et la formation ;
    • les technologies numériques ;
    • le bien-être et la santé ;
    • l’emploi et l’entrepreneuriat ;
    • la citoyenneté ;
    • le sport ;
    • la culture et la créativité ;
    • etc.

Le volontariat individuel :

Si vous choisissez le volontariat individuel, vous pourrez vous engagez en Europe ou à l’international, pour une durée de 2 à 12 mois, à temps plein (30 à 38 h par semaine).

Il est également possible de découvrir le volontariat en débutant par une mission plus courte, à savoir de 2 semaines à 2 mois.

Le volontariat en équipe :

Il vous sera possible d’accéder au volontariat en équipe, à condition d’intégrer un groupe de 10 à 40 volontaires, sur une courte durée (entre 2 semaines et 2 mois). Il est à noter que les membres de l’équipe doivent être originaires d’au moins deux pays différents.

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Quelles sont les destinations possibles ? L’Europe et bien plus

Attention, le volontariat doit se dérouler à l’étranger, dans un pays autre que la France. Le plus difficile sera de choisir la destination, soyez prévenu, la liste est longue !

Le volontariat peut avoir lieu dans les pays :

    • Membres de l’Union européenne (UE) : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Lettonie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède.
    • Participants non membres de l’UE : Islande, Macédoine du Nord, Turquie, Liechtenstein, Norvège.
    • Partenaires de l’UE : Albanie, Algérie, Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Égypte, Géorgie, Israël, Jordanie, Kosovo, Liban, Libye, Moldavie, Monténégro, Maroc, Palestine, Russie, Serbie, Syrie, Tunisie et Ukraine.

Pour découvrir les missions de volontariat disponibles, c’est par ici ! Les volontaires qui rejoignent une communauté multiculturelle tissent des liens amicaux solides, qui perdurent à l’issue de leur mission. Leurs témoignages sont sans équivoque et vous donneront certainement envie de vivre cette expérience, solidaire et positive.

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Les critères pour partir en volontariat CES Europe

L’engagement dans le volontariat « classique » du CES nécessite quelques conditions :

    • Avoir entre 18 et 30 ans au début du projet.
    • Être citoyen d’un pays membre de l’UE.
    • Résider de façon légale dans un pays membre ou partenaire de l’Union européenne (voir liste ci-dessous)

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L’inscription au volontariat en Europe

L’inscription nécessite de créer un profil sur le portail européen de la jeunesse, par le biais duquel vous aurez accès à un tableau de bord personnel. Vous y trouverez les missions proposées dans le cadre d’un volontariat, de même que les formations à disposition des volontaires.

N’oubliez pas de préciser votre disponibilité, si vous souhaitez que des organisations vous contactent, afin de vous associer à leur projet.

Une fois la mission d’intérêt choisie et le contact avec une structure de soutien établi, vous allez être accompagné tout au long de votre mobilité (avant, pendant et après). Attention, une structure de soutien est obligatoire pour partir en volontariat individuel.

Les structures de soutien ont un rôle primordial auprès des volontaires qu’ils encadrent :

    • Former et préparer les jeunes avant leur départ (aspect administratif de l’activité, apprentissage interculturel, établissement du lien, rappel des principes à respecter et des droits, etc.).
    • Garantir une médiation entre les participants et les organismes qui les accueillent.
    • Accompagner les volontaires au moment de leur retour, en particulier pour les aider à valoriser leur expérience et élaborer un projet d’avenir cohérent.

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Indemnité et soutien pendant le volontariat

Les jeunes participants au volontariat du Corps européen de solidarité bénéficient d’une aide financière prenant en charge les frais suivants :

    • voyage aller-retour ;
    • hébergement ;
    • nourriture ;
    • assurance santé internationale (Cigna) ;
    • indemnité dite « argent de poche ».

Bon à savoir : le montant de l’indemnisation de vos frais personnels varie selon le pays d’accueil (de 3 à 6€ par jour).

Un suivi régulier et un accompagnement personnalisé sont proposés par les structures d’accueil et de soutien, qui suivent de près les volontaires.

Pour les missions de 2 mois et plus, les participants sont dans l’obligation d’effectuer un cycle de formation, encadré par les agences nationales :

    • 1er cycle : une fois le projet initié ;
    • 2ème cycle : à mi-parcours de la mission, lorsqu’elle dépasse 6 mois, dans le pays d’accueil ;
    • 3ème cycle : au moment du retour des volontaires dans leur pays d’origine.

Renseignez-vous auprès de la structure qui vous accueille, afin de bénéficier de cette formation.

D’autres supports sont à votre disposition, pour vous accompagner tout au long de votre mission :

    • Un soutien linguistique, pour apprendre les bases de la langue et comprendre la culture du pays d’accueil. Vous pouvez accéder à une plateforme en ligne de 22 langues au choix, offerte par la Commission européenne.
    • Le « General Online Training » qui vous guidera dans la préparation de votre mission, mais aussi dans votre implication future, une fois celle-ci terminée.
    • Le Youthpass, outil permettant de faire reconnaître votre participation à un projet et valoriser les acquis d’apprentissage, qui seront utiles à votre insertion professionnelle.
    • Le « rapport du participant », transmis par la Commission européenne, qui se présente sous forme de QCM en ligne, et permet d’évaluer votre mission. Votre avis est important, puisqu’il permettra notamment d’apporter des améliorations aux projets futurs.

Bon à savoir : rejoignez les rangs des EuroPeers, jeunes ambassadeurs européens passionnés, et poursuivez votre engagement à l’issue du volontariat.

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Corps européen de solidarité d’aide humanitaire

Quelle différence entre les projets de volontariat classique et ceux de volontariat humanitaire ?

Participer à une mission d’aide humanitaire, c’est venir en aide à des personnes vulnérables ou aux populations dans le besoin (catastrophe naturelle, crise migratoire, etc.). Le volontariat humanitaire repose sur des valeurs et des principes fondamentaux : neutralité, solidarité, humanité, respect de l’indépendance et impartialité.

Outre l’assistance et la protection de personnes en situation de vulnérabilité, les missions peuvent s’étendre à d’autres domaines d’interventions :

    • protection des réfugiés, des populations déplacées et des migrants sans papiers ;
    • préservation de l’égalité entre les hommes et les femmes ;
    • atténuation des effets du changement climatique ;
    • protection des femmes et des enfants ;
    • amélioration de la sécurité alimentaire ;
    • etc.

Contrairement au volontariat « classique », dont la gestion incombe aux agences nationales des pays concernés, l’aide humanitaire du CES est régi par la Commission européenne.

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Les critères pour s’engager dans le volontariat humanitaire du CES

Les volontaires souhaitant participer à une mission humanitaire dans le cadre du CES, devront impérativement :

    • Avoir entre 18 et 35 ans au début du projet.
    • Résider régulièrement dans un pays membre de l’Union européenne ou hors UE mais associé au CES (Islande, Liechtenstein, Turquie et Macédoine du Nord).

Attention, les missions étant liées à l’aide humanitaire, les candidatures sont plus exigeantes que pour un volontariat « classique ».

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Indemnité et candidature dans le cadre d’une mission humanitaire

Apparues en 2022, les actions humanitaires ne seront possibles qu’à partir de 2023. La prise en charge sera identique à celle appliquée au volontariat classique, que vous pouvez consulter ici.

Vous pouvez toujours vous inscrire ! Les modalités de candidature aux missions proposées, ainsi que leur description, sont précisées ici, mais seront bientôt disponibles sur le portail européen de la jeunesse.

Vous serez soumis à une auto-évaluation. Une fois celle-ci validée et votre candidature acceptée, vous devrez suivre une formation en ligne et en présentiel.

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Projet de solidarité à « valeur ajoutée européenne »

Les projets de solidarité du CES permettent aux participants de susciter un impact positif au sein de leur communauté, avec une « valeur ajoutée européenne ».

Dans le but de répondre aux critères du CES, le projet devra nécessairement intégrer un ou plusieurs thèmes européens considérés comme primordiaux, parmi lesquels :

    • le changement climatique ;
    • l’égalité entre homme et femme ;
    • l’engagement démocratique ;
    • l’inclusion ;
    • la citoyenneté,
    • etc.

Les missions répondent à des défis locaux et se déroulent – la plupart du temps – dans le voisinage des participants. De ce fait, l’action d’entraide peut servir des enjeux d’envergure, s’étendre à l’échelle régionale ou nationale, impliquer de nombreux acteurs ou activer des partenariats.

L’activité de solidarité intervient dans les mêmes thématiques que le volontariat, pour une période limitée (entre 2 et 12 mois), à temps partiel (vacances, soirs, week-ends…).

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Les critères pour lancer un projet de solidarité

Les volontaires doivent constituer ou intégrer un groupe de 5 personnes minimum, entre 18 et 30 ans, et résider en France, pour mener un projet de solidarité.

Il n’est possible de participer qu’à un seul projet de volontariat individuel de longue durée (entre 2 et 12 mois). La participation à des projets de solidarité de courte durée (maximum 2 mois) et au volontariat en équipe, est tout de même autorisée.

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Créer un projet solidaire

Si vous souhaitez créer un projet de solidarité, vous devrez effectuer une demande de financement direct. Pour déposer une candidature officielle, voici les démarches à réaliser :

  1. Constituer un groupe de participants – des jeunes de votre entourage ou issus de votre communauté – réunis autour d’un projet commun.
  2. Inscrire tous les membres du groupe sur le portail du corps européen de solidarité.
  3. Désigner l’un des membres comme responsable du groupe, afin qu’il s’enregistre auprès de la Commission européenne, et obtienne un identifiant organisation (OID).

Il est tout à fait possible de solliciter une organisation, de sorte qu’elle soumette une candidature en votre nom. Celle-ci peut avoir déjà été identifiée et disposer d’un OID, ou en obtenir un pour votre groupe, le cas échéant. Voici la liste des organisations accréditées disposant d’un OID.

Prévoyez 6 mois entre le début des démarches et le départ en mission, votre candidature nécessitant d’être évaluée par l’agence nationale concernée. La phase de préparation du projet est importante ! Lisez attentivement le guide du CES, pour prendre connaissance les spécificités des projets de solidarité.

Pour toute question, contactez votre agence nationale, qui pourra vous aider à préparer votre candidature.

Aller ! C’est le moment de réfléchir à votre projet, de le structurer, de lui donner vie… Objectifs, attentes, budget, actions à mettre en place, agenda, tout doit être minutieusement préparé. Échangez avec les membres du groupe, notez vos idées, c’est le début de votre aventure ! Une fois l’ensemble de ces étapes finalisées, vous pourrez remplir un formulaire et soumettre votre candidature. Faites-le avec soin, en détaillant les raisons qui vous poussent à réaliser ce projet, les bénéfices pour votre communauté et les actions à mener pour y parvenir. Bonne chance !

Respectez bien les dates limites de candidature, de manière à ce que votre demande de subvention soit recevable et considérée comme officielle.

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Une fois le projet sélectionné

Bravo, votre projet vient d’être sélectionné ! Vous allez recevoir une convention de la part de l’agence nationale, à retourner signée par le groupe, ou l’organisation qui le représente. Ce document précise les modalités de la subvention qui vous sera accordée, notamment son montant maximal. Une fois la convention signée, le versement de la première partie de la subvention est réalisé, la seconde partie étant versée à l’issue du projet.

Vous pouvez contactez l’Agence du Service Civique & Agence Erasmus+ Jeunesse et Sport (agence nationale en France) via cette adresse mail : [email protected]

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Aide financière pour votre projet de solidarité

L’aide financière versée par l’Union européenne dans le cadre d’un projet de solidarité est de 500€ par mois, au maximum.

Il est possible que le groupe bénéficie d’un coaching professionnel en vue de se préparer au mieux à la mission, celui-ci étant évidemment pris en charge. Bien que le coach puisse dépendre de l’organisation qui vous représente, il ne s’agit pas d’une nécessité. Il sera d’un grand soutien dans la gestion de votre projet, ou dans l’approche d’une thématique qui peut vous sembler complexe.

Sentez-vous libre de faire appel à un coach, il est là pour vous aider !

D’éventuels montants supplémentaires peuvent être attribués, en fonction de la situation personnelle des membres du groupe, afin d’encourager leur participation. Ces coûts prennent évidemment en compte les difficultés économiques, familiales ou géographiques du ou des participants.

Des structures d’accompagnement pour jeunes existent en France. Rendez-vous sur le site de l’information des jeunes pour en savoir plus.

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Quand le projet se termine

La fin de cette belle aventure de groupe approche… Que devez-vous faire à l’issue du projet ? Pour commencer, mettez en valeur votre mission de solidarité à travers un bilan rappelant les étapes du projet. Après quoi, vous pourrez l’envoyer à l’agence nationale. Une fois la vérification de la validité du projet effectuée par cette dernière, le versement restant de la subvention peut avoir lieu.

Cet outil de reconnaissance de l’éducation non formelle permet de :

    • promouvoir l’impact et les bénéfices de l’apprentissage non formel ;
    • faire reconnaître le travail de la jeunesse ;
    • mettre en avant la spécificité du travail des jeunes ;
    • encourager l’emploi des jeunes travailleurs.

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Certaines aides sont cumulables avec le Corps européen

Certains dispositifs peuvent être conservés durant le temps de votre mission, d’autres suspendus voire supprimés. Nous faisons le point !

L’Allocation d’aide au retour à l’emploi (Are) : les bénéficiaires de cette aide peuvent effectuer un volontariat, mais passeront dans la catégorie D des demandeurs d’emploi. Celle-ci correspond aux demandeurs d’emploi qui ne sont pas disponibles immédiatement.

Attention, les allocations chômage ne seront plus versées pendant votre volontariat. Cependant, elles reprendront à votre retour, sans aucune conséquence sur leur montant, ni leur durée.

N’oubliez pas de mettre à jour votre nouvelle situation auprès de Pôle emploi. Tout d’abord en amont de votre départ, puis à l’issue de votre mobilité. Gare au trop-perçu, qui devra être remboursé !

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Le revenu de solidarité active (RSA) ou la prime d’activité : tout comme pour l’Are, son versement est suspendu pendant votre mission CES, mais reprendra à votre retour. Contactez votre CAF ou votre MSA à chaque changement de situation, avant et après votre mission.

Sachez que vos parents pourront toujours bénéficier du RSA ou de la prime d’activité, si vous êtes volontaire CES. Le montant des indemnités versées est inchangé, quelle que soit l’indemnité (« argent de poche ») que vous percevez.

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L’allocation adulte handicapé (AAH) : elle est cumulable avec les indemnités versées dans le cadre du CES.

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La bourse étudiant sur critères sociaux : vos droits à une bourse ne sont pas impactés par un volontariat. Vos mensualités restent identiques et ne prennent pas en compte votre « argent de poche ».

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Crédit photo : © pressmaster / Adobe


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